En effet, malgré la levée par la Préfecture de toutes les restrictions concernant l’utilisation de l’eau potable, l’état des cours d’eau et les niveaux des nappes souterraines restent préoccupants, compte tenu des faibles précipitations de l’hiver.
En temps normal, le territoire de la Bretagne romantique est déjà fortement dépendant des territoires voisins de Dinan et Rennes qui, grâce à leurs barrages, disposent de réserves superficielles importantes. Car nous avons besoin de 1,9 million de m3 d’eau pour répondre à nos besoins alors que la production du territoire est d’environ un million de m3. Ainsi, sur les dix captages gérés par la Communauté de communes, un seul présente aujourd’hui un niveau satisfaisant pour cette période de l’année. Les neuf autres sont à des niveaux inférieurs aux années précédentes et ne montrent pas de signe significatif de remontée…
Au regard de cette situation, la production du territoire risque de ne pas atteindre le million de m3 comme les années précédentes. Cela engendrerait une dépendance plus forte aux territoires voisins avec une nécessaire augmentation des achats d’eau et, par conséquent, une augmentation des coûts de production et donc des factures. La situation est d’autant plus délicate que les besoins augmentent avec, en 2022, environ 32 000 m3 supplémentaires par rapport à 2021 (+1,67 %).
Dans ce contexte, il est toujours fortement demandé aux usagers du service d’eau potable de rester vigilants vis-à-vis de leur consommation.
La Communauté de communes Bretagne romantique propose d’ailleurs 12 conseils Eco d’eau, simples de mise en œuvre pour diminuer votre consommation d’eau. Cliquez ici !